sexta-feira, 28 de dezembro de 2007
E 2008 está chegando
Salut mes amis!!
Este aí era pra ser o post de hoje... foi o meu cartão de ano novo (já que natal pra mim não tem significado, então mando cartão de ano novo). Só que por e-mail ficou legal... bem legível... mas aqui.. pff... nem!! Então vou postar o texto que escrevi no cartão, aqui embaixo!!
Texto e Foto: euzinha
Gross bisous à tous
E 2007 está nos seus últimos dias. 2008 anseia por entrar em cena. Você já parou para pensar em como você viveu o ano de 2007? O que fez de bom e de ruim, o que deixou de fazer, as coisas que alcançou e as que desistiu de buscar, quem você fez mais feliz e a quem você magoou, quantos sorrisos você arrancou de alguém, quantas vezes você sorriu? Será que você sorriu mais do que chorou, será que em 2007 você aproveitou mais a sua vida do que reclamou dela? Será que você deu o devido valor ao que você tem, a quem te cerca e principalmente, você valorizou mais o SER em vez do TER?! Não há um tempo certo para pensar nessas coisas, mas o clima de fim de ano ajuda um bocado. Essa sensação de que algo está acabando e a gente precisa repensar a vida... isso fica bem mais forte agora. Então aproveite e tire um tempinho para pensar sobre o ano que acabou e o que você quer para o ano que vem chegando. Lembre-se que nem sempre a nossa vida é exatamente como a gente quer, mas nem por isso temos que ser infelizes. E, como dizia Shakespeare, “plante seu jardim e decore sua alma ao invés de esperar que alguém lhe traga flores, e você aprende que realmente pode suportar; que a vida tem valor e que você tem valor diante da vida!”.Que 2008 seja repleto de saúde, pois tendo saúde temos meio caminho andado para buscarmos todo o resto. Que todos vocês sejam capazes de lutar pelo que almejam, sejam sábios para entender que o simples fato de estar vivo é motivo de sobra para comemorar. Saibam ser solidários, pois o mundo nunca precisou tanto de solidariedade. Que possam ser pacientes, respeitem as pessoas que os cercam, saibam ouvir, rir sempre. Que sejam capazes de ver sempre o lado bom das coisas, pois mesmo das mais adversas situações a gente pode tirar uma lição. Enfim, vivam com intensidade cada momento!! Por que a vida é uma só e é agora!! Não vou desejar felicidade, pois ser feliz depende de cada um de nós, depende de como somos capazes de encarar a nossa vida, de como aproveitamos o que acontece e de se a gente entende que só colhemos o que plantamos. Nesse caso, desejo a vocês que todos sejam capazes de enxergar a felicidade, sejam capazes de viver suas vidas plenamente!!
QUE VENHA 2008!!!
GRANDE BEIJO!!ROSSANA
terça-feira, 4 de dezembro de 2007
Je suis Très heureuse!!!
Gente, tô tão felizinha!! Acabei de entrar no Blog de Franklin e Amanda e me deparei com uma crônica que eles postaram lá en français!!! E não é que eu entendi, digamos 85% do texto sem olhar no dicionário?!! Claro, que uma palavra ou outra, uma expressão eu voei total uheuehueh Mas vamos combinar que pra quem nunca tinha estudado francês na vida eu até que estou gostando do meu desempenho!! O primeiro semestre do SENAC está acabando esse mês... depois só em fevereiro para o segundo módulo!! Mas enfim... tô vendo que valeu a pena!!!
Abaixo o textinho (que nem é tão inho assim) pra quem quiser ler!! Tá tragicômico!!
À bientôt
AVIS AUX NOUVEAUX IMMIGRANTS
Vous venez de France, d’Haïti, du Zaïre, du Vietnam ou de n’importe quel pays normal. Vous avez immigré au Québec durant l’été. Vous trouvez ça beau. Vous avez adoré le chaud soleil du mois de juillet. Et les couleurs féériques de l’automne. Jeudi dernier, quand vous avez vu la première neige tomber, vous avez été charmé. Une vraie carte postale. Pauvres nouveaux Québécois! Il faut, à tout prix, vous prévenir. Il faut que vous sachiez. L’hiver, ce n’est pas une chanson de Gilles Vigneault. L’hiver, c’est une chanson de Black Sabbath! La petite neige de jeudi dernier, ce n’était pas l’hiver. C’était la fin de l’été. L’hiver, c’est autre chose. Vous n’avez encore rien vu. Et si vous n’êtes pas préparés psychologiquement à faire face à la musique, vous allez disjoncter. Vous allez retourner chez vous! Et comme on vous aime, et qu’on veut vous garder, laissez-moi vous apprendre quelle sera votre dure réalité.
Avant de sortir de chez lui, le Québécois de souche met une camisole, une chemise, un chandail, un veston, des caleçons longs, des pantalons, des souliers, des bottes, un manteau en doudoune, un foulard, des mitaines et une tuque. Ça lui prend une heure pour s’habiller, mais quand il sort, il est prêt. Le néo-québécois tarde parfois à adopter cette pratique. Mais habituellement, après sa troisième pneumonie, il se décide à aller acheter son Kanuk. Et il troque le béret pour la tuque.
Transi de froid, vous allez embarquer dans votre Peugeot. Vous allez essayer de la faire démarrer. Elle ne démarrera pas. Elle est gelée, votre Peugeot. Vous allez devoir apprendre à pratiquer le sport national du Québécois : réchauffer son char. Le Québécois passe l’hiver à réchauffer son char. Avant de se coucher, le Québécois démarre son moteur pour être certain que son auto ne sera pas gelée, au matin. Puis, il se lève durant la nuit pour répéter la manœuvre. Et le matin, il se lève deux heures plus tôt. Une heure pour s’habiller. Une heure pour réchauffer son char. Le Québécois ne dort pas de l’hiver.
Après avoir appelé le CAA pour booster votre Peugeot, vous allez finalement arriver au bureau. Bleu et ahuri. Vous allez dire à vous confrères de travail : « Mais c’est épouvantable, c’est la Sibérie, le corps humain ne peut endurer cela. Merde! » Et c’est alors que vos confrères vont vous répondre : « Ça, c’est rien. Attends en janvier! » Et vous allez devenir blanc. Même si vous venez d’Haïti.
Puis, de la fenêtre de votre bureau, vous allez voir la neige tomber. Pas une petite neige folle, comme jeudi dernier. Non. Une vraie chute de neige. Avec des gros flocons, format Club Price. Vous allez trouver ça magique. Enchanteur. Attendez de sortir dehors! Vous allez dire votre premier tabarnak. Vous allez tomber sur le derrière. Parce que vous ne saviez pas que c’était si glissant que ça. Et si vous ne vous êtes pas cassé une jambe, vous allez essayer de retrouver votre Peugeot. Ensevelie sous un tas de neige de dix pieds. Vous allez devoir, pour la première fois de votre vie, déneiger votre automobile. Avec vos pieds. Vous n’aviez pas prévu vous acheter une pelle. Une pelle, dans votre pays, ça sert seulement pour enterrer les gens. Ici, ça sert à tous les jours, pour nous déterrer du banc de neige. Et vous allez voir que la neige ça semble tout léger quand ça tombe, mais ça pèse une tonne rendu au sol. Vous allez vous faire votre première hernie discale. Puis, si par miracle, votre Peugeot accepte de démarrer, vous allez prendre le chemin de votre maison. Vous n’êtes pas rendu! En hiver, quand il neige, conduire c’est du sport. Tout le monde se rentre dedans. Même les Québécois de souche ne se sont jamais habitués à conduire l’hiver. Ils conduisent tout croche. Comme vous. Vous allez sûrement rentrer dans le cul de quelqu’un. N’en soyez pas gêné. C’est normal. Dans quelques secondes, quelqu’un va rentrer dans le vôtre. C’est ainsi. La conduite en hiver, c’est une partouze.
Au bout de trois heures de pare-choc à pare-choc, vous allez finalement arriver chez vous. Dans la chaleur de votre foyer. Après avoir remis vos esprits en place, vous allez avoir le goût de manger au restaurant et d’aller voir un bon film. Cependant, vous avez eu votre leçon. Vous savez quoi faire. Vous mettez un gros chandail de laine. En dessous du manteau d’hiver que vous avez acheté ce midi. Et vous sortez de chez vous. Vous n’aurez pas le temps de faire deux pas. Vous allez paralyser. Vous allez devenir un gros glaçon. Un iceberg. Car, voyez-vous le soir en hiver, on ne sort pas au Québec. À moins quarante, même les phoques restent dans leur bungalow. Tous les Québécois de souche savent ça. Les soirs d’hiver, il n’y a qu’une chose à faire : regarder la télé. Si vous ne souffrez pas d’hypothermie instantanée, vous allez réussir à faire demi-tour. Et à rentrer chez vous. Pour de bon.
Vous allez vous coucher. En vous disant que c’est sûrement exceptionnel. Que demain, ça ira mieux. C’est pas exceptionnel du tout. Ça va être ainsi, à tous les jours, jusqu’au mois d’avril. Cent vingt jours d’enfer froid. Vous êtes prévenu. Un homme averti en vaut deux niaiseux. Il faut, quand même, que je sois honnête avec vous, chers amis immigrants. L’hiver québécois n’est pas exactement comme je le décris dans cette chronique. Il est bien pire! Bon hiver, quand même! Prenez soin de notre pays. Nous, on s’en va en Floride!
Stéphane Laporte
Chroniques du dimanche – La Presse
Site Interessante
separação entre as linguas faladas em cada região/cidade e os países que
mais enviaram imigrantes.
http://www3. thestar.com/
Ê lelê!!
Bem, que venha a neve, e o frio de rachar a cuca hahaha eu estou virando papa aqui em Recife!! Não aguento mais esse calor africano!!!
Mas bem, vou colocar aqui embaixo uma matéria que saiu no UOL (Folha Online) essa semana falando sobre as previsões para esse inverno no Canadá! Quem tem medo de frio é bom pensar duas vezes ou então se preparar, pois o negócio lá não é brincadeira!! brrrrrrr
Para cientistas, Canadá enfrentará inverno mais frio em 13 anos
da Efe, em Toronto
O Instituto Meteorológico Canadense alertou nesta sexta-feira (30) que nos próximos meses o Canadá enfrentará o seu inverno mais frio dos últimos 13 anos, com temperaturas inferiores ao normal em quase todo o país.
Paradoxalmente, só uma pequena faixa nas regiões mais próximas ao Pólo Norte experimentará temperaturas acima do normal nos meses de dezembro, janeiro e fevereiro, previu o Instituto Meteorológico.
Os meteorologistas disseram que as baixas temperaturas no inverno serão conseqüência da presença no Pacífico sul do fenômeno meteorológico conhecido como "La Niña".
O Instituto Meteorológico ressaltou que o país deve se preparar para as baixas temperaturas, depois de invernos excepcionalmente amenos nos dois últimos anos.
Segundo os cientistas, as precipitações de neve serão maiores em algumas das principais cidades do país, inclusive Toronto.
Em 1994, o país suportou temperaturas inferiores aos 40 graus abaixo de zero. Nos anos com invernos duros, os preços dos combustíveis e do gás sobem devido ao aumento da demanda.